Ce roman est ma 2ème lecture de la Catégorie « Young Adult« du Prix des Auteurs Inconnus 2018-2019.
Je tiens à remercier chaleureusement les organisatrices de ce prix Virginie WICKE et Julie PERRIER et du travail considérable qu’elles font en amont pour ce qu’il puisse exister.
Titre : Anima Les enfants
Auteure : Mary SARA
Édition : Libranova
Parution : 18 Mai 2018
Résumé :
De son côté, la reine s’interroge sur l’imminence de la Quête, étonnamment précoce pour ses enfants. Avec l’aide de son mage de bataille Thanius, elle doit les préparer aux dangers de la Quête… Accompagnés de Lekhal, un Élu déchu, Evahny et Sajyel devront accomplir leur destin et rétablir l’équilibre d’un monde sous le joug d’une malédiction vieille de vingt ans…

Mon ressenti :
Commençons par la couverture. Elle fait penser à conte fantastique. Elle est riche en détails et s’avèrera au fur et à mesure de la lecture être l’illustration de beaucoup d’éléments de cette histoire.
Je me suis interrogée, par ailleurs, sur le titre « Anima » en gros puis en dessous en plus petit « Les enfants » en me demandant si c’était un one shot ou une saga. Il n’y avait pas d’indication de tome. J’ai pour habitude dans le cadre du prix de ne pas faire de recherche avant ma lecture pour ne pas être influencée. Et du coup j’ai été perturbée jusqu’au trois quart du roman. Il y a avait beaucoup de détails, de mise en place, de nombreux personnages. Je me disais en avançant dans le récit que cela mettait bien du temps à s’installer pour un one shot.
Je me suis donc permise de contacter l’auteure afin d’avoir plus de précisions sur ce point qui perturbait réellement ma lecture. Il s’avère que c’est une saga de 5 tomes et que l’éditeur a fait le choix de ne pas mentionner Tome 1 pour ce premier volet.
Il me semblait important de vous en faire part dans cette chronique, afin que vous sachiez si vous avez envie de découvrir cette belle histoire, qu’il s’agit bien de plusieurs volumes.
Rentrons donc dans le vif du sujet une fois cet élément en tête.
L’auteure nous invite ici à nous plonger dans un univers magique et mystique très riche. Il y a différents peuples ayant chacun leur propre histoire. On est en présence d’un schéma singulier puisque les personnages doivent faire une Quête afin de trouver leur Anima, leur moitié représentée par un animal. C’est qu’une fois cet Anima trouvé, que la personne est vraiment elle-même et entière. J’ai beaucoup apprécié cette originalité.
Il y a une sorte de malédiction qui fait que très peu d’enfants sont présents dans les différentes peuplades. Cela semble étrange. Nous ne connaissons pas la raison. Ces enfants vont être appelés dans leur quête de l’Anima bien trop tôt au regard de leurs parents respectifs qui ont été eux-mêmes confrontés à cette aventure.
L’auteure met en place le décor, différentes intrigues, et installe au fur et à mesure les pièces du puzzle qui s’avère complexe. On se pose beaucoup de questions mais cela est normal pour le premier tome d’une saga en cinq volets. Il faut poser les choses.
Vous allez faire la connaissance de Sorhia reine de Ryatil, de ses enfants Evahny et Sajyel, du mage Thanius et de bien d’autres, mais aussi de souris, chat, dragons, aigle, ours, loup… Anima en tout genre.
J’ai pu constater les points suivants au cours de ma lecture :
- à plusieurs reprises des problèmes de tirets utilisés pour le récit et non le dialogue,
- une répétition sur la description de la Quête des Thuatyls en l’espace de quelques pages.
La fin nous laisse avec beaucoup de questions en suspens. J’ai donc était partagée entre la frustration et la curiosité éveillée par ce premier volet.
En résumé, cette histoire m’a beaucoup plu par son univers chatoyant et atypique. Les personnages sont travaillés et ont chacun leur importance. Je me suis attachée notamment à Sorhia, Evanhny et Lekhal mais aussi aux Animas qui ont un rôle fondamental et dont le lien est indissociable avec les protagonistes. Cette spécificité est ce que j’ai le plus apprécié dans ce roman.
Pour en savoir plus sur Mary SARA voici les liens que vous pouvez consulter :